Perturbation des activités de la STT à Kara : qui y a intérêt ?

Ce samedi 22 juin 2013 était prévue une rencontre des responsables de la Synergie des Travailleurs Togolais (STT) avec les militant à la base, syndicat qui, depuis quelques mois, est monté au créneau pour obtenir de la part du gouvernement togolais de meilleures conditions de vie pour les travailleurs togolais.

Force est de constater que c'est la deuxième fois, pour ne pas dire la troisième, que les rencontrent de cette centrale syndicale à Kara sont empêchées.

Qu'est-ce qui peut expliquer cette situation ? Dans les autres villes du pays, les rencontres prévues ont toutes eu lieu.Pourquoi c'est à Kara que des jeunes se sont-ils organisés pour empêcher une réunion syndicale, un droit reconnu par la Loi du pays ?

Des esprits tapis dans l'ombre veulent-ils faire croire que Kara est un Etat dans un Etat ? Ou qu'il s'agit d'une propriété privée ? C'est bien curieux de savoir pourquoi cela.

Qui tire réellement profit de cette situation ? Aucune autorité ne dénonce ces violations de droits des citoyens de se réunir librement. Est-ce bien normal dans un pays dit démocratique ?

Sinon, je veux savoir qui a intérêt à voir chaque fois sabotée la rencontre de cette centrale syndicale, qui a elle seule se dresse, impérialement, devant le gouvernement pour dire haut et fort ce que d'autres ont refusé de faire, des années durant, laissant le travailleur togolais dans une situation de misère, pour ne pas dire de mendicité.

Si, à chaque fois qu'il y a manifestation à caractère social, le pouvoir en place ne cesse de crier à la manipulation de l'opposition, refusera-t-on le droit à quiconque, de voir dans ces manœuvres dilatoires la main sombre, pressante et pesante de ce même pouvoir dans ces actions ? N'est-ce pas légitime de le penser ? Si non, pourquoi, ne réagit-il pas ? Il n'est pas exclu qu'il y ait une autre force mais à laquelle peut-on penser sans hésiter ? Soyons objectif !

Cessons de nous tromper, si nous voulons vraiment bâtir une nation prospère en sapant de la sorte les bases d'une paix sociale.